Je voudrais te dire de Maxime Piolot
Je voudrais te dire « parole » Maxime Piolot aux éditions Le grain de sable ou chez l'auteur: presquile de Kermorvan 29217 LE CONQUET
Maxime Piolot est-il chanteur ou poète ? C'est un chanteur qui fait voler les mots pour devenir un poète . Il a traversé toute les émotions du monde sur la société, la misère ,les chapelles,les bateaux de guerre , la gare Montparnasse , Dieu , l'amour de la nature , l'amour charnel , le doute et la mort .
Faire « chanter les pierres » comme on pourrait faire chanter les hommes, pour un monde meilleur , Maxime« est fatigué » en pensant que le regard est toujours identique , « aimer c'est agir » vouloir tendre une main , s'obliger à faire plaisir, il ni croit plus . Peut être voit-il « la femme qui protégeait les oiseaux comme on défend ce qui est beau « , la lumière ne se dégage pas de la lumière .
L'art d'être « grand père » en s'amusant avec les petits enfants dans les prés verdoyants en écoutant les oiseaux raconter » des histoires « .Sur la plage de sable fin du Léon , les galets offrent leurs parures magiques, et pourquoi ne pas « offrir un galet à la place d'une rose .
Dans la profondeur du temps qui passe » les cheveux blancs » se parfument en élévation … De magnifiques poèmes circulent dans cette ouvrage dédiés à Corinne , la femme gardienne du poète . « Nous venons de la mer , la montagne qui danse » les vagues rebelles de couleurs ovationnent sur la plage de Kermorgan en spectacle de gala . Au fil des émotions , le poète se charge de profondeur dans le mystère de belles rencontres « aimer de plus en plus le silence et la voix , la rencontre avec toi demeure inconnue « a-t-il fait vibrer des montagnes ? Dans l'existence il y a « des rendez-vous à ne pas manquer » un regard de soleil , une feuille qui glisse sur le sol rude .
Maxime croit aux signes quand ils parlent de toi » les femmes qui tapissent la beauté du monde vivent parfois « seules dans le silence ». Le poète ne peux pas vivre sans une femme à ses côtés , cette présence ouverte chaque jour .Dans le tumulte du passage de la vie « mon enfance fut belle « avec la mère volant telle une hirondelle pour « cacher la misère » naturelle , en parcourant la forêt magique des ombres et des bruits, on écoute les « âmes des arbres qui gardent « en mémoire «
l’arrogance des hommes » cinq jours de pluie » et quatre nuits de tendre fantaisie » , peut -on penser l'amour arrive sans prévenir en vous enveloppant de sa chair brûlante ? Les jours passent à la cadence d'une horloge rebelle sur notre passage sur terre « je ne sais pas et c'est très bien , combien de jours , combien d'étés me sont offerts » nous ne pouvons rien contre le destin, les fiches bien pliées . Le monde tourne à la vitesse de la cadence des hommes en escalade , « le doute » avance à chaque pas, « les guerres « circulent chaque jour , on préfère une porte qui s'ouvre aux murs de barbelés « , la circulation de l'ignorance pousse les hommes à se tuer pour des causes de vent .
En observant le ciel et les messages des vibrations « je vous dit qu'elles parlent » s'exclamera le poète avec raison . Le monde depuis très
longtemps a attrapé les mouches sans les toucher, « résister à l'unique pensée « malheureusement elle traverse le pays et le monde en oubliant les plénitudes sans amour . « Comprendre autant qu'aimer » , les mots se mélangent aux sentiments , seront-ils forts pour « guérir l'amour blessé;,Comment cueillir de nouveaux fruits , comment t'offrir une nouvelle vie « ?
Les fruits mûrissent au soleil , l'amour devient brûlant quand le cœur et le corps arrivent au sommet de l'extase . »Si j'avais dix-huit ans aujourd’hui , aurais-je le désir d'interroger le ciel ? » »
Peut être et l'amour aussi , la vraie vie est-elle ailleurs ? » Les nuages passent et rejoignent les écrans de la vie . Gambader tel un gamin en écoutant les oiseaux , le poète marche sur les chemins creux , les sentiers pierreux en souhaitant libérer le temps . »Tant que je marcherai » dit-il , le corps prendra sa dimension humaine. La richesse domine le monde parfois avec arrogance « quand il devient la joie qui n'éclabousse pas , quand il nous aide vivre parfois même à survivre , quand il va où il doit et ne s'arrête pas , l'argent parfois c'est de l'amour » l'argent propre fait du bien , l'argent sale éclabousse et rend fou « .
L'humanité d'abord » aimer son pays ,la France offre parfois ses contradictions et ses pâturages dorés . Si le grand amour » pose ses fleurs sur le corps de l'amie » la préférence pousse les sueurs et le rêve devient immédiat . Maxime pose » les pas sur le sable en y laissant une empreinte visible telle » les lignes de la main qui ne mentent pas « comme disent certains?qui faut -il remercier le ciel ou le destin ? » Les deux s'associent pour faire parvenir une image parfois exacte .
Maxime à prit possession des lieux « j'appartiens à cette île dont la pierre est à nue » les grandes vagues ont effectué le travail , « mourir chez soi en écoutant la mer « , les vibrations de l'eau et du ciel enveloppant le drap de la sagesse pour « abandonner la terre en lui disant merci ».
Maxime Piolot nous offre ici la musique des mots en ayant observé les vagues et le souffle du vent .
Alain LE ROUX